Le 9 avril avait lieu le lancement du Climb World Tour La Sportiva à Arkose Pantin. Cette tournée d’évènements a lieu dans 27 pays différents, dont 7 dates en France. Au programme : test des nouveautés de la marque, challenge de bloc et échange avec les athlètes. À cette occasion, nous avons testé le nouveau chausson phare de La Sportiva : le Ondra Comp, en compagnie de Caro Ciavaldini et James Pearson. Tout en abordant le sujet de leur équilibre entre parentalité et sphère professionnelle.
« C’est un parti pris de travailler avec des marques qui acceptent notre parentalité et notre mode de fonctionnement », explique Caro Ciavaldini lors du lancement du Climb World Tour La Sportiva à Paris.
Quand on arrive à Arkose Pantin pour l’évènement, l’ambiance est encore assez calme. James Pearson et Caroline Ciavaldini sont là, avec leurs enfants. La petite Zoélie fait la sieste sur un canapé de la salle tandis que Caro pare Arthur dans un bloc. En parallèle, James commence à répondre à des questions, discute avec les arrivant, accueille les participants. Et puis, en une seconde, les rôles s’échangent. C’est à James de passer un moment avec les enfants pendant que Caro est réquisitionnée pour discuter.
Tout au long de l’évènement, malgré un rythme qui s’accélère et une atmosphère de plus en plus effervescente, le couple jongle entre le pro et le perso tel de vrais acrobates, entre leur rôle d’athlètes de haut niveau et celui de parents.
Au programme de cet évènement ? Échange avec les athlètes, test des nouveautés chaussons La Sportiva, challenge dans des blocs ouvert spécialement pour l’occasion. La fin de la soirée est dédiée à la projection du film de James : The Walk of Life. Un film intimiste où le grimpeur britannique se livre sur ses blessures passées et sur le travail d’introspection qu’il a dû effectuer pour créer, enchaîner et coter Bon Voyage, 9a trad (E12) à Annot. Et encore une fois, pendant ce temps d’échange et de projection avec James, Caro s’éclipse pour aller coucher les enfants.
On a toujours tout mélangé,
le professionnel, le sportif, la vie personnelle
« On a toujours tout mélangé, le professionnel, le sportif, la vie personnelle. Dès qu’on s’est mis ensemble avec James on a toujours tout fait ensemble, on est avant tout partenaires de vie mais on est aussi des partenaires de business. Et on est aussi très fusionnel avec nos enfants », explique-t-elle.
Caro explique alors que tout faire avec ses enfants, même les voyages professionnels, c’est aussi permettre à la petite famille de vivre des minis aventures au quotidien. « On pourrait engager des nounous ou une fille au pair mais on n’a pas vraiment envie de ça. Par exemple, pour rejoindre Arkose à Paris pour l’évènement La Sportiva, on est venu en train de nuit, ce matin on est allé au musée des Arts et Métiers, demain on ira en faire un autre. C’est génial de vivre ça à quatre. »
« Si on faisait juste les allers-retours pro avec James en faisant garder les enfants à la maison, on ferait le trip le plus vite possible, avec la culpabilité de passer le week-end loin de nos enfants. On préfère prendre plus le temps sur des week-ends professionnels en les passant à quatre et en intégrant un peu de moment perso en famille », ajoute-elle.
Je sais que c’est à contre-courant
du concept d’être professionnel
Ce couple de grimpeur, en mêlant vie familiale et vie professionnelle, redéfini le modèle de l’athlète pro : « Je sais que c’est à contre-courant du concept d’être professionnel, mais j’y ai réfléchi et c’est aussi un moyen de remettre en question ce modèle là qui me semble un peu archaïque. »
La Sportiva, un allié de taille dans leur vie de parents-athlètes
C’est aussi grâce aux marques qui les entourent, comme La Sportiva, que James et Caro ont pu s’épanouir et trouver l’équilibre dans leur vie d’athlètes et de parents. « Ce qui est vraiment génial avec La Sportiva, c’est que non seulement ils acceptent mais en plus ils nous aident. Julia, Silvia ou Irene, nos boss ou collègues chez La Sportiva, s’occupent des enfants quand on doit faire des interviews ou qu’on est accaparé pendant les évènements. Parfois, elles nous proposent même de les babysitter. On a vraiment ce lien humain et affectif, c’est important pour nous. »
« Chez La Sportiva, ils savent que sur les événements, soit il n’y en a qu’un de nous deux qui se déplace, soit on vient à quatre. Pour nous, c’est ça ou rien, et ils sont hyper ouverts à ce fonctionnement », explique-t-elle, reconnaissante.
Lors de ce lancement du Climb World Tour La Sportiva, le couple d’athlètes a donc pu se rendre pleinement disponible pour échanger avec les grimpeurs venus pour tester la nouveauté phare de la marque : le chausson Ondra Comp. James Pearson nous a fait part de son expertise et de son expérience avec cette nouveauté.
Un chausson ultra-performant
Le Ondra Comp
Ce chausson haut de gamme et ultra performant est au prix de 195€. Il est l’un des plus techniques du marché et a été développé avec le soutien d’Adam Ondra. Chaque détail a été méticuleusement réfléchi afin d’en faire un outil très polyvalent, notamment pour les compétiteurs.
Quand on demande aux grimpeurs qui sont venus le tester ce qu’ils en pensent, le mot qui ressort c’est : « confort ». Malgré une pointe extrêmement précise et une forme très asymétrique, ce chausson est véritablement confortable. La structure du talon, sans coque (comme sur le Skwama par exemple) permet d’englober et d’épouser la forme des pieds les plus fins pour une précision optimale. La construction du chausson lui permet également une très bonne adhérence et une sensibilité maximale, même sur les passages les plus dynamiques. « Le chausson est conçu avec une structure permettant au pied de s’étirer et mettre en contact la plus grande surface possible de la semelle avec le support », explique un responsable La Sportiva.
L’avis de l’expert
James Pearson nous explique alors les atouts du Ondra Comp par rapport à un chausson qu’il a beaucoup utilisé, le Theory : « J’ai fait le test avec les deux sur des volumes, et en terme d’adhérence ça n’a rien avoir. Le Theory est un super chausson pour l’extérieur, tandis que le Ondra Comp est vraiment parfait pour l’intérieur et le bloc moderne. Mais attention il fonctionne très bien sur les petits pieds à griffer également. C’est hyper dur de réussir à faire un chausson qui fait les deux et je trouve que le Ondra Comp arrive plutôt bien à le faire ». Vous l’aurez compris ce qui fait la force de ce chausson c’est sa polyvalence !
« Moi je vais l’utiliser essentiellement en salle. Parfois dehors. C’est quand même un très bon chausson pour l’extérieur aussi, mais je préfère peut-être le Theory pour la falaise », ajoute-il. James Pearson ajoute : « Ce chausson est hyper précis et performant. »