
C’est habituel au retour des montagnes.
À la fois, tout nous glisse dessus. Nous avons pris notre dose d’échappée alors une sagesse de traîne nous souffle de ne pas nous agacer pour ce qui finalement n’en vaut pas la peine, un feu trop rouge, un con trop con.
À la fois, on trouve que la vie d’en bas n’est pas tout à fait à la hauteur. Un peu trop de ci, pas assez de ça. C’est en bas souvent les vertiges.
Ça dure un temps et les équilibres se refont.
Là, le ferment du trouble, ce sont les autos. Séverine, Loïc et Paul se sont affalés à la terrasse du troquet, le barda de grimpe lâché au sol, les yeux rivés sur un monde qu’ils ont quitté une seule nuit mais qu’ils reconnaissent mal. Ils ne comprennent pas qu’il y en ait tant de voitures, qu’elles soient si grosses,
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