Le collectif d’associations NOJO Alpes du Nord s’est réuni ce samedi 18 mai 2024 à Albertville lors d’une manifestation festive. Objectif : dénoncer les dérives du modèle des Jeux olympiques actuels, tout en proposant des alternatives, plus respectueuses des finances publiques, de l’environnement et des droits sociaux. Si les JO d’hiver de 2030 en France sont dans leur viseur, ceux de Paris, qui s’ouvrent dans deux mois, risquent de brouiller le débat et d’affaiblir la mobilisation citoyenne.
Le lieu de rendez-vous est éminemment symbolique : le « mât olympique » d’Albertville est l’un des symboles encore debout des Jeux Olympiques de 1992. L’ombre portée de cette antenne aux allures post-soviétiques rappelle qu’au-delà du souvenir largement positif des JO de 92 dans l’esprit des Savoyards, certains aspects moins radieux persistent.
Le collectif NOJO Alpes du Nord avait appelé à la mobilisation citoyenne pour un « raffut du dahu pour les jeux du nouveau monde » en réaction à la candidature française pour l’organisation des Jeux Olympiques d’hiver en 2030. Vaste programme pour le collectif constitué d’associations écologistes telles que Mountain Wilderness et FNE Isère et Savoie, de partis de gauche tels que Les Écologistes et LFI, d’associations de développement de la vie locale telles que Vivre et Agir en Maurienne, Tarentaise Citoyenne, ou enfin d’associations plus radicales telles que Extinction Rébellion (Chambéry, Annecy, Mont-Blanc) et les Soulèvements de la Terre. Quelques élus étaient également présents.
Un manifestant brandit le slogan NO JO devant le mât olympique. Côté politique, La
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