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Bilan carbone des refuges : l’alimentation en tête des émissions de gaz à effet de serre

Le refuge Buffère, dans les Cerces

Quel est le bilan carbone d’un refuge ? Le fret est-il le premier émetteur de gaz à effet de serre ? Quel impact l’alimentation et les déchets ont-ils ? Quelles dépenses énergétiques sont à privilégier ? Dix gardiens de refuges français du tour du mont Thabor (Hautes-Alpes) ont joué le jeu et fait réaliser leurs bilans carbone par Xavier Pouria, expert en la matière. Avec le gardien du refuge Buffère, Guillaume Devalle, ils nous expliquent les points marquants de cette étude et les contraintes sur le terrain. 

«Ils voulaient savoir s’ils allaient dans la bonne direction », résume Xavier Pouria, consultant de Bilan Carbone, en présentant son travail sur les bilans carbone de plusieurs refuges du tour du mont Thabor, dans la vallée de la Clarée (Hautes-Alpes). Dix refuges français plus exactement, où leurs gardiens ont accepté de partager leurs données sur les tonnes de déchets qu’ils produisent, les kilogrammes de viande rouge, de carottes et de pains qu’ils commandent, les kilowatts d’électricité dont ils ont besoin et le nombre de rotations qu’ils planifient en quad et en hélicoptère.

Mais l’histoire commence un peu plus tôt, lorsque Xavier Pouria rencontre Guillaume Devalle, gardien du refuge Buffère. Cet ancien chalet d’alpage situé au cœur du hameau des Chalets de Buffère a été réhabilité par le gardien et son épouse, avec une attention toute particulière portée sur les dépenses énergétiques (installation d’une centrale hydroélectrique par exemple).

Malgré cela, Guillaume Devalle pensait « être dans les choux, surtout au