Tremblez, trailers rétifs au train ! L’année 2025 pourrait sonner votre Armageddon. 40% des dossards seront réservés à ceux qui viennent en wagon et chacun devra compenser son bilan carbone : le Marathon du Mont-Blanc passe la seconde. Fans des sentiers et autoroutes, préparez-vous. Pire que le confinement, pire qu’une pénurie de Tucs. Mais que penser de ces mesures inouïes ? Réaliste ? Politique ? Sandwich SNCF inclus ? Le MMB soulève des questions de fond : le débat peut enfin s’ouvrir.
Les incas vous avaient déjà prévenus : « le 21 décembre 2012, penser à la fin du monde ». Caramba, encore raté, mais un répit accordé à nos karmas de coureurs-pollueurs, capables d’avaler en un ultra 2.16 kilos de gels – soit l’équivalent emballage du 7e continent – et d’en déféquer 320% sur le champ. Ou ailleurs.
C’est le Club des Sports de Chamonix qui a pris l’écotaureau par les cornes le 16 mai dernier, lors d’une visio-conférence-de-presse en présence de Magali Chevalier, Fred Comte, Alain Richier (Club des Sports) et Eric Fournier (Maire de Chamonix).
Bilan à chaud : une course légendaire née en 1979 et qui a muté en 8 formats pour 10 000 inscrits, continue de se réinventer. Au programme : des décisions mondialement inédites, un cran net de franchi entre incitation et contrainte. Il ne faudrait surtout pas oublier que selon l’organisateur, à cette dizaine de milliers de coureurs s’ajoutent trois fois leurs poids d’accompagnants-fans-progéniture-belles-mères, autant dire une colonie. Un équivalent ? Même
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