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JO 2030 : après le rétropédalage de l’OSV, la fenêtre pour des jeux durables est toujours ouverte

Après que la Région Rhône-Alpes ait menacé de lui couper les vivres pour avoir signé une tribune demandant des JO durables, l’OSV, association regroupant 500 entreprises outdoor, a rétropédalé. Une volte-face, pas un reniement : l’Outdoor Sports Valley dit soutenir pleinement les JO d’hiver 2030… mais n’a pas retiré sa signature de ladite tribune, affirme Antoine Pin, de l’ONG Protect Our Winters. Pour qui cette « feuille de route » pro-environnementale et « non partisane » doit être le cadre dans lequel doit s’inscrire les futures recommandations du tout nouveau comité annoncé par la Région, piloté par un membre de l’OSV, A. Dénériaz. Comité qui ne sera que consultatif.

Il n’est pas facile de ménager la chèvre et le chou, mais l’exercice semble validé pour le président de l’OSV Cédric Georges. Dans un délicat numéro d’équilibriste, l’OSV a tenu une conférence conjointe à l’hôtel de Région cette semaine, à l’issue de laquelle son président a tenu à « enlever tout doute sur notre soutien aux Jeux olympiques 2030 ». En novembre dernier, l’OSV qui fédère 500 entreprises de l’outdoor a signé une tribune rédigée par les ONG et associations environnementales appelant à des Jeux Olympiques durables. Ceci après l’annonce soudaine de l’acceptation par le CIO de la seule et unique candidature aux JO d’hiver 2030, celle des Alpes Françaises menée conjointement par les présidents de Région Laurent Wauquiez (AURA) et Renaud Muselier (PACA). « L’OSV n’a pas retiré sa signature » affirme Antoine Pin, secrétaire de Protect