C’est casse-gueule le journalisme. Périlleux. Engagé ? Et parfois, on en prend vraiment plein les dents justement. Mais on a l’habitude maintenant et ça nous rassure presque, de ne pas vous abreuver d’eau tiède, incolore, inodore et donc indolore. On les assume ces articles qui en gênent certains, les vérités qui en dérangent d’autres, les points de vue assumés aux côtés des enquêtes fouillées. Et bien sûr, on supporte la traditionnelle confusion entre le message (l’info qui dérange) et le messager (le media qui la transmet). Hé qu’est ce que vous croyez, c’est pas facile tous les jours la vie de journaliste à temps complet.
Pourtant aujourd’hui ça fait six ans. Six ans qu’on est les « petits nouveaux » du « web montagne », de moins en moins jeunots donc, mais plus que jamais curieux de tout ce que peut offrir Internet : un site web, la production et la diffusion de vidéos en libre accès ou en VOD, des podcasts, des réseaux sociaux… Sans oublier notre credo avec le terrain, le terrain et encore le terrain.
On nous a parfois appelé « blog » du bout des lèvres, avant d’oser nous considérer comme un magazine à part entière ; avec même la reconnaissance de la très sérieuse commission paritaire des agences de presse s’il vous plait. Mais la plus grande reconnaissance c’est évidemment la vôtre et le fait que vous êtes maintenant plus d’un million à nous lire chaque mois. Merci merci merci.
On nous demande encore souvent
si on arrive à en vivre de tout ça
On nous demande encore souvent si on arrive à en vivre de tout ça. N’ayant ni rentes, ni actionnaires ni grand groupe de presse derrière nous (tant mieux), alors oui, on n’a pas le choix que de gagner notre vie, comme tout le monde. Et on peut dire aujourd’hui que le modèle économique fonctionne, grâce notamment aux abonnés toujours plus nombreux qui nous soutiennent.
Pour mémoire, Alpine Mag, c’est trois permanents à la rédaction, auxquels s’ajoutent des dizaines de contributeurs plus ou moins éloignés qui savent qu’ils peuvent passer-boire-un-café-ou-une-bière-quand-ils-veulent-à-notre-super-bureau-ensoleillé-du-centre-de-Grenoble-avec-vue-sur-les-montagnes (ça donne envie et c’est fait exprès puisqu’on cherche deux stagiaires). Bref, du journalisme en chair, en os et au grand air.
vous donner des billes
et vous laisser juger
Ces derniers temps, on se pose beaucoup de questions sur notre identité (mais rien d’existentiel soyez rassurés). On essaye de comprendre quelle image on se fait d’Alpine Mag, quelle image vous percevez, vers quoi on veut aller. On est dubitatifs devant le barouf que font certains pour vendre pas grand chose. On se dit qu’on en fait pas assez, qu’on devrait peut-être parler un peu plus fort.
Mais comme on est journalistes et pas experts en marketing, on en revient toujours aux fondamentaux qui fonctionnent : vous donner des billes pour comprendre le milieu de la montagne, qu’il soit lié au sport, à l’environnement, à la culture, à la société en général ou à son business. Et vous laisser juger.
notre dernière folie
La plus récente de ces initiatives, notre dernière folie, c’est le développement d’une nouvelle application Alpine Mag ; plus pratique, plus rapide, plus fluide et avec des options spéciales pensées pour tous les lecteurs en général et pour les abonnés en particulier. Vous découvrirez cet outil unique parmi les medias dits « outdoor » dans quelques semaines, dans tous les stores.
En attendant et pour supporter ce teasing infernal, vous pouvez toujours continuer à nous lire, nous liker, nous commenter, nous critiquer, nous engueuler, nous détester voire pire, ne pas nous laisser passer au relais. On aime tout ça. On supporte tout ça. On sait que que six ans c’est beaucoup et rien à la fois. Mais nous on kiffe la life quoi.
