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Scandale en Himalaya : Covid à l’Everest et censure népalaise

Rien ne s’est passé comme prévu au Népal cette saison, alors que l’Himalaya ouvrait à nouveau ses portes au monde entier, après une année blanche à cause de la pandémie. Au final, le Covid s’est répandu dans les camps de base comme une traînée de poudre, de l’Everest au Dhaulagiri, pendant que les autorités népalaises prétendaient le contraire. Une gestion calamiteuse qui a des conséquences pour les travailleurs népalais.

Un Himalaya « à l’ancienne », avec une nature en fleurs, restée pendant des mois loin de le foule habituelle, attendait les quelques alpinistes courageux autorisés à s’aventurer loin des confinements et des couvre-feux. L’économie locale népalaise, gravement touchée par cette crise, allait enfin obtenir les revenus dont elle avait tant besoin. Mais cela semblait trop beau pour être vrai. Ce printemps le Covid s’est répandu comme une traînée de poudre dans les camps de base, un phénomène amplifié par le comportement imprudent de touristes étrangers et de sherpas népalais, le tout dissimulé par des autorités népalaises dépassées par les évènements.

 

Le printemps de l’espoir

En mars 2021, les taux de contagion du Covid au Népal étaient inférieurs à ceux de la plupart des pays de l’UE et des États-Unis. De plus, la précédente expédition hivernale du K2 avait prouvé que, à condition que toutes les précautions nécessaires soient prises, les montagnes étaient plus sûres que les villes, et les alpinistes resteraient en bonne santé et heureux en profitant de l’air frais dans leurs «bulles d’expédition».
L’industrie touristique au