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L’odyssée des Changos Locos au Kirghizistan

Du Big Wall sans prendre l’avion

Trois semaines de train pour un mois de grimpe en plein coeur du Kirghizistan, ou comment chercher les big walls kirghizes sans exploser son bilan carbone. Huit compères qui foncent à travers l’Eurasie pour découvrir les énormes parois de la vallée d’Ak-su. Entre répétitions méconnues et ouvertures inédites dans ce Yosemite soviétique, flashback sur une double expé avec l’équipe des Changos locos. 

Flashback. Nous sommes le 19 août, 15h, soleil. Nous progressons désencordés avec Gab dans les gradins faciles sous le sommet de la Tour Russe. Malgré la fatigue qui se fait sentir, l’humeur est à la joie car les difficultés sont derrière-nous. Après deux journées intenses, nous terminons la mythique voie Perestroï’crack : 800 m de fissures soutenues à travers un océan de granit. Quelques mètres et c’est le sommet. Nous nous étreignons, euphoriques et nous prenons le traditionnel « selfie summit » avant de nous prélasser sur le granit chaud avec vue sur le Pamir-Alay en nous gavant de pain aux tomates séchées préparé quelques jours plus tôt au camp de base.

Perestroï’crack… Voilà un nom qui me fait baver depuis près de huit mois maintenant,depuis qu’un soir de décembre j’ai reçu l’appel de Jojo m’annonçant avec son irrésistible enthousiasme « Cet été nous partons au Kirghizstan.  Mes résultats sont formels : c’est le meilleur rapport Qualité du rocher x Hauteur de paroi / Distance depuis la maison et Prix de l’expé ! ». Difficile de réfuter une telle proposition surtout quand elle vient d’être démontrée par un ingénieur fraîchement diplômé. Même si je peine à situer le pays en question sur la mappemonde, la décision est prise. Il ne nous reste plus qu’à trouver des acolytes prêts à traverser le continent eurasien en train pour aller tâter de la fissure Kirghize. Parce-que oui : nous voulons faire du Big Wall, mais nous tenons aussi à limiter notre impact carbone au maximum. Au fil du printemps, l’équipe se consolide. Au final, nous serons huit. Huit gars, huit copains, tous ingénieurs. En termes de mixité, on a déjà vu mieux mais l’essentiel c’est que nous formons une équipe bien en phase dans ses valeurs et c’est pour nous le principal. Notre objectif est de se faire plaisir en voyageant, en grimpant le plus possible et en partageant une aventure.

Notre destination se précise. Nous partirons pour la vallée reculée d’Ak-Su (« eau-noire » en kirghize) à l’extrême sud-ouest du Kirghizstan. Elle se situe sur le versant nord de la chaîne du Pamir-Alay, tout près de la frontière avec le Tadjikistan. Avec sa voisine, la vallée de Kara-Su « eau-blanche », elles offrent une incroyable concentration de faces raides entre 300 m et 1 500 m de granit d’excellente qualité sur des sommets culminant à plus de 4 000 m.

 

Chasse aux informations

En étudiant de plus près notre destination, nous avons été forcés de constater qu’il n’allait pas être facile de trouver des informations précises tant sur la localisation exacte de la vallée et des parois, que sur son potentiel en terme d’escalade libre. Depuis les années 80, la zone est le terrain de jeu privilégié des alpinistes soviétiques, puis russes, qui ont tracés des voies d’escalade artificielle extrêmes sur toutes les faces majeures des deux vallées. Ce n’est qu’à partir du début des années 90 avec l’ouverture de la voie Perestroï’crack par Frédéric Gentet et le passage de Lynn Hill accompagnée d’Alex Lowe, Greg Child et Conrad Anker que le potentiel de libre de la vallée s’est dévoilé aux grimpeurs européens et américains. Depuis cette date, des expéditions se succèdent chaque été dans les deux vallées et beaucoup d’ouvertures ont été réalisées.

Malheureusement, aucun topo ne regroupe les différentes voies et trop d’ouvertures sont restées confidentielles. Seul un vieux topo russe existe, mais les problèmes de traduction, le système de cotation trop éloigné du nôtre (une seule cote mélangeant difficulté, engagement et exposition), les descriptions lapidaires et l’absence des voies “modernes” (comprendre : post-URSS) le rende pour nous d’une utilité toute relative.

Il nous a donc fallu réaliser un gros travail documentaire en épluchant dans les magazines et sur internet les récits des expéditions précédentes et parfois même en contactant les auteurs et les ouvreurs pour agréger miette par miette un semblant de topo digne de ce nom. Le précieux document (disponible en fin d’article) comptait ainsi lors du départ une cinquantaine d’itinéraires plus ou moins détaillés : pour Perestroï’crack, emblème incontestable de la vallée, nous profitons même de plusieurs topos différents, avec force schémas détaillés, explications, variantes … Mais pour la plupart des autres voies, nous plafonnons sur une mauvaise photo avec un tracé approximatif, un nom de voie et une cote max. Pour des itinéraires avoisinant les 1000 m de dénivelé, d’aucuns auraient tendance à trouver cela un peu léger ! À l’heure du départ, nos certitudes sur ce que nous allions réellement découvrir là-bas ne pesaient pas bien lourd.

Le genre de faces granitique qui nous a donné envie… ©Changos locos

Train

Relier la France au Kirghizstan par voie terrestre est un véritable casse-tête ! Impossible de passer en Biélorussie, notre plan de route traversera donc la Pologne, l’Ukraine, la Russie, le Kazakhstan, l’Ouzbékistan et le Kirghizstan. Le retour se fera par la mer Caspienne, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, et la Turquie car l’obtention du visa Russe n’est pas une sinécure. Malheureusement, c’est un mal plus que nécessaire, nous craignons le Goulag ! Les autres pays se traversent assez simplement, mis à part les éternels passages de frontière. Bus, train, ferry, stop, skateboard, tous les moyens sont permis ! Au total il faudra deux jours pour rejoindre l’Ukraine, deux autres pour traverser la Russie et trois jusqu’aux frontières du Kirghizstan, soit deux semaines porte à porte depuis Grenoble en comptant les escales. 

Les paysages défilent à travers le cadre poussiéreux des fenêtres du train qui nous fait galoper au rythme des claquements de rail dans les contrées perdues de l’Asie centrale. Les vendeurs et les vendeuses ambulants tentent de se frayer un chemin dans le couloir étroit entre les couchettes superposées. Ils ont les bras chargés de pastèques, de poissons fumés, de pain, de samsa, de mantis (raviolis à la vapeur) ou de jouets en plastiques et de babioles made in China. La différence de culture se fait sentir, comment expliquer par langage des signes que jeter les poubelles par la fenêtre est une aberration pour nous ? Les smartphones et l’électronique envahissent un univers traditionnel, un mode de vie nomade, c’est la rencontre entre l’Orient et l’Occident.

Un train hebdomadaire où on ne nous laisse pas monter, nos énormes sacs de matériel à trimbaler et à caser dans le train sans assommer nos voisins de couchette, le voyage est intense. Le temps passe entre musique, les heures de lecture, de parties d’échec, de belote, les conversations philosophiques en langue des signes, du thé, des siestes, des réveils à 2h du matin pour des contrôles de passeport, des débats engagés ou moins, des nuits dans les gares, des tricks de skateboard, c’est l’aventure avant l’aventure !

Kamal nous accorde quelques rotations de taxi-mule (très rapidement accepté) pour traverser Ak-su lorsque nous allons grimper en rive gauche. © Changos locos

Le pic …. dans un tout autre registre : face Nord, glace et mixte au rendez-vous, on vous le laisse ! © Changos locos

Deux styles complémentaires : « l’escalade kamikaze » lorsqu’il faut tout repérer, et la « grimpe tourisme » pour les cordées suivantes. 

Trek et mise à l’échelle

Dans la petite ville de Batken au sud-ouest du Kirghizstan, nous retrouvons notre contact qui dirige une agence touristique locale. Il nous guide à travers les échoppes de la rue principale pour que nous achetions de quoi subsister un mois complet en autonomie. Riz, pâtes, patates, lentilles, millet et sarrasin seront la base de notre alimentation. Nous trouvons également des épices, des graines, des fruits secs, des conserves, du miel et même des légumes pour les premières semaines. Au total nous achetons 300 kg de nourriture pour huit en croisant les doigts pour que nos estimations des quantités soient bonnes.

Le soir même, un fourgon de l’agence nous amène jusqu’au départ du trek. Après le contrôle de nos « boarder permit » dans un poste de l’armée, nous arrivons au village d’Uzgorush, fin de la route carrossable. L’excitation monte d’un cran car demain nous partons enfin dans les montagnes. Au petit matin nous chargeons les bêtes. Nous avons 6 mules et un cheval pour porter nos 240 kilos de matériel et de vivres. Iskak et Eidar, les deux muletiers qui nous accompagnent jusqu’au camp de base, partent avec en tout et pour tout un manteau chacun et un sac d’abricots secs. Contraste !

Nous partons pour trois jours de marche à travers les contreforts du Pamir-Alay. L’itinéraire est une bonne acclimatation. Il emprunte trois cols de 3 800 m et des vallées sauvages. Nous croisons de temps en temps la cabane d’un berger isolée ou une caravane de mules redescendant des hautes vallées. Au troisième col, nous apercevons pour la première fois les faces que nous convoitons tant. La mise à l’échelle est brutale. En les découvrant, nous réalisons à quel point ces faces sont hautes, raides et intimidantes. Cette région n’a rien à envier au Yosemite ou à la Patagonie !

Voilà maintenant trois semaines que nous avons quitté la maison. Trpis semaines d’une approche qui touche à sa fin. Pressés d’arriver nous décidons de ne pas nous arrêter au deuxième bivouac habituel du trek mais de poursuivre la marche. Il fait nuit quand nous pénétrons dans la vallée d’Ak-su et les parois sombres nous dominent à l’est et à l’ouest. Après avoir remonté le long du torrent pendant plus d’une heure nous apercevons enfin les lumières du camp de base. Dans l’euphorie générale nous retrouvons Victor, Jojo, Gonzague et Gus, les copains qui sont déjà sur place depuis deux semaines.

Sûrement un des plus gros chantier du séjour : 3 jours pour 32 longueurs à déchiffrer et une ligne de rappel réputée “objectively unsafe” à trouver du haut … ca commence à ressembler à de l’aventure ! ©Changos locos

Journée détente au camp de base : musique, coinche et lecture au programme ! ©Changos locos

L’heure de faire parler la poudre

Le lendemain matin en ouvrant la tente nous découvrons notre terrain de jeu pour le mois à venir. La vallée est splendide. Le camp de base est installé au bord du torrent au milieu d’un pâturage herbeux à l’ombre de vieux cyprès. Les faces sont magnifiques : raides, continues et d’un granit excellent. Qu’est-ce qu’elles sont impressionnantes ! Nous rencontrons les deux autres expés qui vont partager notre vie au camp de base durant les prochaines semaines. Trois italiens et quatre américains. Ces derniers sont venus avec l’objectif d’ouvrir une variante en libre de la voie d’artif “the russian shield” ouverte en 1991 par Conrad Anker et Alex Lowe sur la face nord-ouest du Slesov. Nous faisons aussi connaissance avec Nimat et Kamal les deux bergers qui passent l’été dans la vallée avec leurs bêtes et qui vivent sous un bloc juste à côté de notre camp. Nous passerons beaucoup de temps avec eux. Après toutes les rencontres “express” faites pendant le voyage, c’est un plaisir de prendre le temps de se lier avec ces kirghizes curieux et bienveillants. Ils nous parlent longuement de leur métier, de leurs familles, de leurs coutumes… Nos bases de Russe et de Kirghize amassées le long du voyage combinées à un baragouinage mimé font leur effet et nous nous étonnons de pouvoir échanger sur des sujets non triviaux (astrophysique et finance internationale restants encore des points de blocage). Ils seront nos fournisseurs officiels de pain et de viande durant notre séjour.

Mais bientôt, c’est l’heure de faire parler la poudre ! Toucher du caillou, enfin ! Les doigts commençaient à nous démanger sérieusement. Ici l’entrée en matière est plutôt radicale. Nous nous échauffons sur les 600 m de la “Pamir Pyramid”, la face située juste à l’aplomb du camp de base. Le granit est dément et nous reprenons nos marques dans les fissures, dièdres, écailles et les dalles pour le zeste d’engagement. Peu sûrs de nous pour les premières voies, nous attaquons d’abord par les parois les plus courtes pour répéter des itinéraires à la journée. Le caractère aventureux des voies et la recherche d’itinéraire à cause du manque d’informations font que nous rentrons souvent au camp de base après la nuit tombée. Nous répétons plusieurs voies sur la Pamir Pyramid, l’Ortutybek, dans les superbes splitters de la petite tour russe et dans les voies dalleuses et parfois engagées de la Central Pyramid. Progressivement, nous nous tournons vers des itinéraires de plus en plus longs et de moins en moins renseignés. Le terme “cordée kamikaze” intègre de fait notre vocabulaire : les premiers à tenter une voie partent avec des vivres et du matériel de réchappe à foison et tentent de se repérer comme il peuvent dans les faces. Psychologiquement et physiquement éprouvants, ces repérages permettent ensuite aux suivants de partir “fast & light”, avec un topo complet annoté et uniquement le matériel nécessaire. Nous nous suivons donc souvent dans les mêmes voies afin de varier les escalades “kamikazes” et “tourisme”.

Le plus beau “spliter” de la vallée : 200 mètres de fissure à main dans le 1er bouclier de Perestroicrack … mais aussi le meilleur rapport plaisir/difficulté : malgré les apparence, ca ne dépasse pas le 6a (jusque là ) ! ©Changos locos

Les semaines s’enchaînent rapidement dans l’alternance des sorties de plusieurs jours en paroi et des jours de repos providentiels au camp de base. Les prévisions météo que nous recevons depuis la France par téléphone satellitaire se révèlent étonnamment fiables. Ainsi nous arrivons à mettre à profit les jours de beau temps pour grimper afin de pouvoir nous reposer ou faire les portages les autres jours. Globalement la météo est très correcte (ceux qui sont passés par la Patagonie diraient même excellente), mais il arrive parfois que nous restions 3 ou 4 jours de suite au camp pour laisser passer une vague de mauvais temps. C’est l’occasion de reprendre le tournoi de coinche, de jouer de la musique, d’échanger des livres ou encore de travailler la technique sur les blocs qui abondent en fond de vallée. Nous prenons l’habitude de célébrer nos ascensions avec bergers, américains et italiens autour d’un feu en partageant des brochettes de mouton fraîchement sacrifié arrosées de grandes gorgées de vodka.

Nous répétons en libre « une lune pour Tamerlan » (280 m / 7a max) et « une étoile pour Ulugh Begh » (600 m / 6b+ max) qui forment un magnifique enchaînement sur le contrefort Sud du Slesov avec une nuit sur la confortable vire médiane. Les nuits que nous passons en paroi sont souvent venteuses et les réveils sont froids mais c’est peu comparé à la chance de dormir perchés sur ces balcons et de voir se lever et se coucher le soleil sur ces faces magnifiques. Ensuite c’est au tour de la mythique voie Perestroï’crack (800 m / 7a/b max), la voie qui a motivé à elle-seule tout ce voyage et que plusieurs d’entre nous enchainerons intégralement à vue en libre. 800 m de fissures, dièdres et offwidths raides avec notamment le fameux splitter qui raye le bouclier de la face ouest sur 200m qui a fait la notoriété de la voie. Nous ne sommes pas déçus du voyage, c’est un magnifique itinéraire que nous réalisons sur deux jours avec une belle nuit sur la terrasse de R11.

Une partie de l’équipe s’oriente ensuite vers un itinéraire d’ampleur en rive gauche de la vallée. Ils signent une répétition en 3 jours de l’arête Sud-Est du Kirtchilka (1300 m / 7a max) avec une nuit au sommet à 4 500 m et pas moins de 30 rappels pour retrouver la terre ferme. Le restant de l’équipe fait une tentative sur la face sud-est du pic Odesa (4810 m) pour répéter la voie Vedernikov (1 100m). Malheureusement, l’impossibilité à trouver le bon itinéraire, la météo capricieuse et une crise de tourista carabinée au camp avancé les obligent à faire demi-tour. Le séjour se termine en apothéose avec d’un côté la répétition de «  The american Way « (950 m / 7c+ max), le bijou que nos amis américains sont parvenus à ouvrir du bas sur la face Nord-Ouest de la Tour Russe. Chapeau ! Deux longueurs dalleuses équipées (avec des bons goujons, ça change des habituelles chevilles Russes) suivies d’une succession incroyable de fissures variées très soutenues avec un bivouac trois étoiles. Un itinéraire qui détrônera peut-être Perestroï’crack de la place de plus belle voie du Kirghizstan. Et d’un autre côté, l’ouverture d’ « Un train pour l’espace » (400 m / 7b max / 3 pitons en place) un nouvel itinéraire à protéger intégralement sur la très raide face sud du contrefort sud du Slesov avec un final commun avec « Une étoile pour Ulugh Beg » sur l’arête sommitale.

Au soleil au bivouac : spot 3 étoiles ! ©Changos locos

Plein gaz, ambiance big wall. ©Changos locos

Le bilan

5 septembre 2019. La neige est tombée toute la nuit sans discontinuer et toutes les faces où nous grimpions les jours précédents sont blanches. La vallée d’Ak-su nous dit à sa manière que ça y est, l’heure de partir est venue. Nous plions le camp et nous chargeons les mules. Sur le chemin du retour, nos esprits vagabondent sur les itinéraires que nous n’avons pas eu le temps de parcourir et sur le potentiel d’ouverture restant dans la vallée. Mais nous sommes heureux de rentrer après ce mois éprouvant, heureux de retrouver la chaleur et nous sommes fiers de ce que nous avons pu accomplir ici. Au final, nous serons restés exclusivement dans la vallée d’Ak-su (sauf une visite éclair d’une journée dans la vallée de Kara-su pour deux cordées dans la voie « Sourire Kirghize ») tant le potentiel d’escalade libre est majeur. Nous avons eu la chance de pouvoir répéter des itinéraires sur la plupart des faces de la vallée, de faire la première répétition d’une future classique et de laisser notre marque en ouvrant un nouvel itinéraire sur une face jusqu’ici non exploitée à notre connaissance. Le jour précédant notre départ, une cordée à même sorti crampons et piolets pour aller faire une jolie arête neigeuse sur un sommet sans nom au fond de la vallée. Sans ça les piolets n’auraient servis qu’à taper sur les piquets de tente ! Nous avons aussi réussi notre pari un peu fou de venir faire du Big Wall depuis la maison sans prendre l’avion. En plus d’avoir été une aventure supplémentaire dans l’aventure, nous avons gardé notre bilan carbone à un niveau décent. D’après nos calculs le bilan carbone de notre voyage en train revient à environ 0,6 tonnes de CO2 émis, soit 5 fois moins que pour un voyage similaire en avion et cela pour un budget comparable !

A bientôt Ak-Su, nous reviendrons …

Arthur Jourdan, Nino Gatefin-Duc et Mathieu Giustini pour les Changos Locos

 

 

Informations pratiques

 

Le topo qui regroupe toutes les informations et les itinéraires que nous avons compilé suite à nos recherches est disponible ici.
Le film de l’expédition est visible sur Youtube sur la chaîne de notre tout récent label “L’escalade agressive en mobilité douce » accessible en cliquant ici !
D’autres aventures suivront, restez en alerte !

La terrible face E du pic Odesa (4810 mètres, on a déjà vu ca quelque part ?!), terriblement écrasante depuis le camp de base, elle restera invaincue pour nous après qué la cordée kamikaze Gabriel, Joel et Arthur soit terrassée par une tourista surprise au bivouac avancé. ©Changos locos