En 1988, Marc Batard est devenu le sprinteur de l’Everest, premier homme à gravir le Toit du Monde en moins de 24 heures, sans oxygène. Un record qui tient toujours. 34 ans plus tard, nous sommes allés rencontrer Marc Batard chez lui, avant son départ pour l’Everest, qu’il espère à nouveau fouler pour un record d’un nouveau genre, l’Everest à 70 ans. Sans oxygène bien sûr. Installé dans un hameau auvergnat avec son mari, Marc Batard est prêt pour sa troisième confrontation avec l’Everest. Interview sans concession.
Alpine Mag : Pourquoi retourner à l’Everest ?
Marc Batard : C’est le hasard ! J’ai vraiment arrêté de courir après les hautes montagnes depuis pas mal de temps. Il a fallu que je rencontre Denis – qui est devenu mon mari – il y a huit ans. Il y a quatre ou cinq ans, je lui ai proposé de l’emmener faire l’Everest, comme je suis en pleine forme. Il m’a dit oui. Je suis allé le tester au Kilimandjaro parce que le but est de faire l’Everest sans utiliser de bouteilles d’oxygène. Denis n’ira pas jusqu’au bout sur l’Everest, mais j’ai retrouvé la motivation d’y aller, pour différentes raisons. Pour un plaisir personnel de remonter au plus haut sommet de la planète, c’est symbolique. Mais parce que c’est quelque chose qui intéresse les médias, et ce qui m’intéresse est d’utiliser ma notoriété pour des choses qui me plaisent.
J’aimerais être plus actif dans la lutte contre l’homophobie.
De la notoriété pour faire
CET ARTICLE EST RESERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.