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Hélicoptère et images en montagne, bientôt l’âge de raison ?

L’hiver dernier, Sébastien Montaz-Rosset avait lancé un pavé dans la mare, pointant l’utilisation de l’hélicoptère pour la production d’images aériennes. Plusieurs athlètes avaient salué la prise de position du vidéaste. Des alternatives existent, mais peuvent-elle suffire à totalement se passer d’hélicoptère pour faire des images sur les grandes compétitions outdoor, que ce soit sur l’UTMB ou ailleurs ?

Il est bruyant, il est visible. C’est un des engins qui symbolise le plus les fortes émissions de gaz à effet de serre. L’hélicoptère n’a pas bonne presse lorsqu’il s’agit de l’exploiter à des fins de loisir. « Il est aberrant de mobiliser encore aujourd’hui des hélicos alors qu’on a des drones pour tourner des images aériennes », estime Xavier Thévenard, triple vainqueur de l’UTMB. Après son annonce en 2020 d’arrêter de prendre l’avion, il est l’un des rares sportif de haut niveau à avoir mis en pratique son engagement de réduire au maximum son empreinte carbone.

« Pendant mes précédents UTMB, je me souviens très bien de certains moments où un hélico me tournait très près au-dessus de la tête. Quand j’y repense, ça m’énerve de me dire qu’il était là pour moi, simplement pour me filmer. Sébastien Montaz a raison de tirer la sonnette d’alarme, on ne peut plus continuer ainsi alors qu’on doit absolument réduire nos émissions de CO2 ». Au-delà de constater la présence, de temps à autres, d’un aéronef à rotor de sustentation à l’aplomb de son crâne, Xavier connait-il en détail la façon dont fonctionne