Conditions du test
Environ 3000m de dénivelé à ski, toutes neiges, avril 21 et décembre 21.
Prise en main
Scott a proposé plusieurs versions de cette chaussure. Il n’est pas toujours facile de s’y retrouver : la Cosmos III, dernière itération de la Cosmos « tout court » annonce 1425g sur la balance (en 26.5), tandis que la vénérable Cosmos affichait 1440g, et que cette Cosmos Tour a gagné deux cheveux de légèreté avec 1390g sur la balance. En termes de poids, cette Cosmos Tour s’aligne dans le même segment que la Vega de La Sportiva ou la Maestrale de Scarpa, un peu plus lourde que la Tecnica Zero G Tour Scout. A 2.8kg la paire, cela la situe dans la moyenne haute des chaussures dites classiques. Bref, ce qu’il faut retenir aussi c’est que par rapport à la Cosmos III, ultra classique dirons-nous, cette Cosmos Tour a une boucle de moins : c’est une 3 boucles, tandis que la Cosmos III est une quatre boucles. De plus, la Cosmos Tour affiche un indice de 120, au lieu de 115 pour la III, et 110 pour l’ancienne version. Autrement dit, cette chaussure a été un peu rigidifiée. Elle est facile à chausser, bien qu’elle paraisse d’emblée offrir un volume restreint, non pas du pied ou de l’avant-pied, mais au niveau bas du mollet. Voici nos impressions.
Test en bonne poudreuse hiver 2021. ©Jocelyn Chavy
Sur le terrain
MONTÉE
Le chaussage est plutôt facile, on l’a dit. Le serrage du chausson se fait avec un lacet (ou sans rien – si vous préférez). La boucle sur l’avant-pied doit être guidée pour bien claquer : attention aux doigts, il y a moyen de s’en souvenir.. la boucle du cou de pied est redoutable d’efficacité, quoi qu’un peu courte. La troisième boucle est sans surprise, et le strap final, très léger. Le débattement nous a paru peu important (12 ou 14° au choix) mais suffisant. Le confort de la partie avant de la chaussure, y compris la « toe box » nous a semblé très bon. Pas de frottement à déplorer. Plus étonnant, le volume de la chaussure au niveau tibia/mollet nous semble étroit : ceux qui ont de gros mollets passeront leur chemin, mais même en étant pile dans la pointure test (27.5) et à l’aise à l’avant, il faudra sans doute passer par un bon thermoformage pour gagner un peu d’espace. Épilation des tibias garantie en attendant. Clairement, c’est une chaussure pour pieds/jambes plutôt minces. Le système qui permet de passer de la montée à la descente est simple et très satisfaisant.
DESCENTE
Une fois les talons attachés, on entre dans le vif du sujet. Le verrouillage tibia est sûr, voire, comme on l’a vu à la montée, un peu trop serré quoi qu’on fasse comme réglage. Les boucles de coup de pied répartissent bien le serrage de manière homogène côté talon et à l’avant du pied.
La coque Grilamid est rigide et transfert bien les efforts. La conduite est précise. On retrouve un appui tibial presqu’oublié lorsqu’on est habitué aux chaussures plus légères à trois voire deux boucles. C’est sans doute la grande vertu de cette chaussure qui sous son aspect classique, et son poids un poil élevé, est une chaussure avec laquelle on se fait plaisir à la descente en étant confiant dans les appuis.
Caractéristiques techniques
POIDS CHAUSSURE VÉRIFIÉ 1390g en taille 26,5 PRIX PUBLIC : 579,90€ DÉBATTEMENT VERTICAL : 60°   COQUE : Grilamid  SEMELLE : Vibram BOUCLES : 3 Chausson : PWR Lite High FLEX INDICATIF : 120
+
précise
confort si pied fin
appui ferme à la descente
–
confort réduit au niveau du bas des jambes