fbpx

L’Everest des mers

Les derniers sont arrivés. Le Vendée-Globe 2020-2021 est terminé. Les médias nationaux nous en ont abreuvé. Et toujours ce constat d’une mer grand-public versus une montagne plus ou moins confidentielle. Alors que les grands skippers ont une certaine notoriété publique et qu’ils sont sponsorisés par des marques qui ratissent large, pas sûr que les alpinistes d’aujourd’hui soient connus au-delà du cercle des amateurs.

Ari Huusela est finlandais. C’est le petit dernier de ce Vendée-Globe, sans compter les abandons évidemment. Il a les honneurs du journal Le Monde. A raison d’ailleurs et je me suis empressé de lire l’article qui lui était consacré. On a tous un petit faible pour les courageux qui ne prétendent qu’à arriver. La montagne connaît ça. C’est même une règle. On ne fait pas la course, on monte chacun comme il sait, chacun comme il peut. Mais quid de la notoriété des meilleurs ?

Je suis comme tout le monde. Je pensais que ça s’écrivait « vent des globes ». Ce qui ne veut strictement rien dire mais sonne plutôt agréablement ! Bref, l’important c’est que ce nom, je l’avais dans la tête alors même que la voile était bien loin de mes préoccupations. On ne pouvait guère plus y échapper qu’aux résultats de la ligue 1 de football. La montagne, elle, est autrement plus confidentielle. Si à une époque, les grandes premières himalayennes et quelques grimpeurs hauts en couleur ont trouvé leur place dans les journaux, il est bien difficile de faire cracher aujourd’hui