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[Portrait de grimpeur] Manu Le Folgoc, serial climber

"Presles est devenue ma falaise d'entrainement"

Manu Le Folgoc dans Confinement Paradise (2020), à Presles. ©Coll. Le Folgoc

Grenoblois d’adoption, Manu Le Folgoc, 48 ans, est devenu sur le tard un grimpeur amateur dont les réalisations laissent pantois nombre de ses congénères. Boulimique d’escalade, ce père de famille salarié à plein temps a fait de Presles sa « falaise d’entraînement », et gravit chaque année des dizaines des plus difficiles grandes voies de nos massifs. Il nous raconte son parcours, sa passion, et livre en fin d’article une sélection toute personnelle de grandes voies aux Rochers de Presles. Interview-portrait.

Rien ne prédisposait Emmanuel Le Folgoc, né à l’automne 1975 à Versailles dans les Yvelines, à devenir ce grimpeur amateur comme il y en a peu. Acharné, passionné d’escalade libre, « boulimique » de grandes voies – on le traite parfois de « consommateur » – il ne cesse d’écumer les plus belles falaises de France ou les plus belles parois des massifs du Mont-Blanc, des Écrins, des Cerces… et d’empiler les voies « ED » en 6c, 7a obligatoire, équipées ou non.

Sa dernière réalisation marquante ? Un enchaînement en 7 jours de 6 grandes voies dans les Cerces et les Écrins, du 13 au 19 août derniers, avec Régis Bouyssou. J1 : Tête Colombe (3 022 m), L’appel du bistrot, ED+, 180 m, 7a+ max, 6c obl. ; J2 : Le Pavé (3 823 m), Le pavé dans la mare, ED+, 370 m, 7b max, 6c+ obl. ; J3 repos ; J4 : Cime du Raisin (2 818 m), Clin d’œil au paradis,