Le 13 janvier, la société propriétaire d’une partie des falaises de Presles a décidé d’interdire la pratique de l’escalade sur ses parcelles. Son gérant, Laurent Garnier, a accepté d’expliquer pourquoi au cours d’un entretien téléphonique.
Il se dit choqué par l’attitude de la FFME après des années de concertation et d’efforts de sa part, et l’abandon soudain et unilatéral des conventions. C’est pourquoi, le 13 janvier, il a décidé d’interdire l’escalade sur ses parcelles, au-dessus et non loin des grottes de Choranche, soit un bon quart des falaises de Presles et certaines des plus fréquentées de ses falaises écoles, situées en haut (Charmeil) et en bas des parois. Laurent Garnier s’inquiète autant de la dérive sécuritaire qui infuse la société que du « jemenfoutisme » des pratiquants sur les sites concernés qui sont sur sa propriété. Sa décision est un coup de gueule. Y a-t-il une lueur d’espoir au bout du tunnel ? Selon M. Garnier, si le département travaille « main dans la main » avec lui, les falaises du Charmeil pourraient, à terme, rouvrir, de même que les secteurs des grandes voies concernées. Mais l’avenir des deux secteurs de Balme Étrange et de Pierrot Beach semble bouché.
Alpine Mag : M. Garnier, expliquez-nous l’origine de l’affaire pour vous.
Laurent Garnier : Je ferme pour montrer mon vif mécontentement quant à la façon dont la FFME a géré ce dossier. En mai 2020 j’ai pris connaissance à travers des articles de presse de la volonté de
CET ARTICLE EST RESERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.
