Au Chamonix Photo Festival étaient présentés des photographes talentueux dont beaucoup travaillent dans les Alpes. Troisième photographe interviewé de cette série, Alexandre Deschaumes a depuis une dizaine d’années bâti un univers à part, un voyage éthéré comme il le nomme, où sa vision onirique transforme les montagnes en lieux imaginaires, et ses photographies en tableaux romantiques.
Il est né un 22 octobre, et c’est peut-être pour cela que la saison d’automne lui plaît tant. Alexandre Deschaumes s’est tourné jeune vers la photographie, attiré par la nature, et animé d’une volonté de traduire en photo certaines émotions. On dit parfois des photographes de paysage qu’ils ne font que de l’illustration : tout le contraire du travail d’Alexandre Deschaumes, qui nous a étonné il y a déjà dix ans avec ses fortes images de Patagonie ou des Alpes. Depuis, Alexandre Deschaumes a continué sa quête esthétique notamment dans l’un de ses endroits préférés des Alpes du nord : le Haut-Giffre et plus précisément le cirque du Fer-à-cheval.
Sujet de son nouveau livre, Contemplations, qui rassemble les images prises dans ce lieu magique, où les dimensions hors normes de ces montagnes du Haut-Giffre frappent l’imagination. C’est cela que recherche Alexandre : une connexion émotionnelle avec le paysage. Rien de mieux que les cieux tempétueux, les brumes d’automne pour sublimer les montagnes. Inlassablement revenir pour capter un moment rare, une vision fugace, vivre une émotion. Alexandre ne s’en cache pas : son oeuvre photographique s’inspire des peintres romantiques allemands comme Caspar David
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