L’Association nationale pour l’étude de la neige et des avalanches (ANENA), reconnue d’utilité publique, est en pleine crise. La mise à la porte de son directeur et l’emprunt considérable que doit contracter l’association pour financer son départ suscitent des interrogations. Des erreurs de gestion et l’inadaptation de certaines formations qu’assure l’Anena n’expliquent pas tout. En toile de fond ? Le juteux business des formations des pisteurs artificiers, et les accidents mortels de quatre d’entre eux ces dernières années. « Si on voulait couler l’Anena on ne s’y prendrait pas autrement », explique l’une de nos sources, membre de l’Anena.
L’Anena aurait dû fêter son cinquantenaire dans d’autres conditions. Créée il y a cinquante ans après l’avalanche de Val d’Isère qui coûta la vie à 39 personnes, l’association a beaucoup changé depuis. Et c’est peut-être là que se trouvent les racines de la crise actuelle. A deux ans de la
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