Grimpeur, ouvreur, entraîneur et maintenant alpiniste, Esteban Daligault vit l’escalade sous toutes ses formes. À 24 ans, ce touche-à-tout hyperactif est probablement l’une des figures montantes de la grimpe et de l’alpinisme français. Rencontre avec un humble passionné en quête d’équilibre entre vie professionnelle et grandes aventures.
On s’est donné rendez-vous au Street Wall, panneau d’entraînement grenoblois qu’Esteban Daligault a lui-même vissé avec ses potes de grimpe. À 24 ans, ce boulimique de l’escalade et de la montagne multiplie les casquettes : ouvreur, entraîneur, grimpeur et maintenant alpiniste.
Son analyse du mouvement et sa créativité l’ont mené à exceller dans l’exercice de l’ouverture et à devenir l’un des ouvreurs les plus pointus de la scène française. Idem en entraînement. Après avoir longtemps travaillé pour le club de Chambéry Escalade, il entraîne aujourd’hui quatre athlètes (Lucile Saurel, Lily Abriat, Sam Richard et Lana Bonnal), tous membres de l’équipe de France. En parallèle, il a dernièrement réinvesti son potentiel d’alpiniste et de grimpeur surdoué en enchaînant plusieurs voie dans le 9 et en réalisant des performances notables dans le massif du Mont-Blanc. Avec, entre autres, l’ascension de Base (1000m, M8+, 7a) sur la mythique face ouest des Drus, pendant le réveillon 2025.
Après Jules Marchaland en novembre dernier, c’est au tour d’Esteban aka Banou de nous raconter son parcours et son amour pour l’escalade et la montagne, sous toutes ses formes.
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