Symon Welfringer raconte l’ascension du Hungchi avec Charles Dubouloz : « une nouvelle dimension d’engagement »

©Symon Welfringer

En Himalaya, si l’on enlève les voies normales, les choses se passent rarement comme prévu. En témoigne l’expédition de Charles Dubouloz et Symon Welfringer. Partis pour tenter le Gyachung Kang, un presque 8000, ils ont finalement réussi la très belle face ouest du Hungchi voisin, 7029 mètres*. Depuis Katmandou, Symon raconte ici à quel point cette aventure de trois jours s’est avérée engagée… et s’est bien terminée.

Quel était le projet de cette expédition ? 

Symon Welfringer : On visait le Gyachung Kang, un presque 8000 sur la frontière entre le Népal et le Tibet, au bout de la vallée de Gokyo, dans le Khumbu. On est partis un peu plus d’un mois et là, j’ai hâte de rentrer. L’idée était d’ouvrir une voie sur le Gyachung Kang mais je suis tombé malade. Quand tu es à 6000 mètres tout prend des proportions importantes… et j’étais vraiment pas bien. J’ai