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Qu’est-ce qui a changé pour les femmes en haute montagne ?

4 voix féminines s'expriment

Adèle Milloz, guide de haute montagne ©Ulysse Lefebvre

Quelle place pour les femmes en haute montagne aujourd’hui, qu’elles soient professionnelles ou amatrices ? Voilà la question que se sont posées les quatre invitées de la table-ronde du mardi 2 novembre organisée dans le cadre des Rencontres Ciné Montagne à Grenoble. Bilan ? L’évolution va dans le bon sens mais il y a encore du chemin à faire.

Elles se sont alignées face aux gradins de l’auditorium de la Maison de la montagne pour 1h30 de discussion, ce mardi 2 novembre 2021, en ouverture des Rencontres Ciné Montagne de Grenoble. Elles ? Ce sont Martine Rolland, première femme diplômée guide de haute montagne en France en 1983 et autrice de Première de cordée (éd. Glénat), Tiphaine Dupérier, guide et pisteur-secouriste spécialiste du ski de pente raide en haute altitude, Rozenn Martinoia, ancienne Présidente de l’Observatoire de la pratique de la montagne et de l’alpinisme, membre du comité scientifique de la FFCAM et enseignante-chercheuse en sciences sociales et en économie ainsi qu’Emilie Lechevalier, membre de l’association On n’est pas que des collants qui porte le festival Femmes en montagne.

Ensemble, elles ont débattu de la place des femmes en haute montagne : la place qui leur a été laissée au cours de l’histoire de l’alpinisme, la place qu’elles prennent sans se poser de question aujourd’hui et toute la place qu’il reste à faire dans les esprits marqués par des siècles de patriarcat. À travers des témoignages, des photos, des articles, les quatre intervenantes ont permis de retracer