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Les 40 ans de la loi montagne de 1985

L'Alpe d'Huez ©Jocelyn Chavy

Après la folle période du plan neige, la loi Montagne de 1985 donne de nouvelles règles du jeu aux stations de ski. On passe de l’époque des pionniers, d’un far-west de promoteurs soutenus par l’État pour construire quoi qu’il en coûte des stations de ski concurrentes de la Suisse et de l’Autriche. La loi Montagne de 85 replace les maires au centre du jeu, mais la promesse d’équilibre entre développement et environnement ne sera pas tenue, loin s’en faut. Premier de nos deux articles à l’occasion des 40 ans de cette loi emblématique.

UTN et DSP. Ces mystérieux acronymes sont les deux principaux héritages de la loi Montagne de 1985, votée le 9 janvier exactement, il y un peu plus de quarante ans. Son article Premier stipule : « La République française reconnaît la montagne comme un ensemble de territoires dont le développement équitable et durable constitue un objectif d’intérêt national en raison de leur rôle économique, social, environnemental, paysager, sanitaire et culturel. La montagne est source d’aménités patrimoniales, environnementales, économiques et sociétales. » L’un des objectifs de la loi Montagne (qui précède d’un an la loi Littoral) est de trouver un équilibre entre le développement et la protection de la montagne, et maîtriser l’urbanisation des zones de montagne. 

La loi Montagne de 85 arrive à un moment charnière dans l’histoire des stations de ski : c’est la fin d’une grande période d’expansion avec en toile de fond les Jeux olympiques de 68 qui ont représenté l’apogée du