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À l’origine… des raquettes à neige

L'Aliénard en Chartreuse ©J. Chavy

Autrefois simple planche de bois utilisée par les chasseurs-cueilleurs à l’autre bout du monde, la raquette à neige a traversé les siècles pour devenir un équipement incontournable des activités hivernales. Entre héritage ancestral et innovations modernes, elle s’impose aujourd’hui comme une alternative accessible au ski, séduisant amateurs de nature et compétiteurs. Retour sur son évolution, de la préhistoire aux sentiers damés des stations alpines.

 

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lles coûtent entre 60 et 340 euros, permettent de se déplacer à pied dans des couches épaisses de neige sans consistance et ont connu un regain de popularité dans les années 2000-2010. Mais l’origine des raquettes à neige remonte à bien plus longtemps : retour à la préhistoire, dans les régions d’Arménie, de Russie et de Laponie. Les chasseurs-cueilleurs nomades ont pensé un système leur permettant de se déplacer et de transporter du gibier malgré la neige. Toute une science pour répartir de façon efficace le poids du corps sur un manteau neigeux inégal.

À l’époque, l’histoire des raquettes à neige commence par une simple planche de bois plate, puis évolue en une armature en bois reliée par des lanières de cuir. Les Indiens d’Amérique du Nord perfectionnent cet outil pour en faire de véritables « souliers de neige » : quadrillage intérieur en cuir, fines peaux de bêtes tendues ou branches entrecroisées sur la face extérieure.

Le modèle TSL 730 trappeur au début des années 1990. ©Archive TSL

Le tout en adaptant les formes aux conditions du terrain et de l’enneigement. Elles seront