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Pascal Sancho : le secours en montagne, un service public qui doit le rester

Son livre Ascendances sur les secours en hélicoptère

Pascal Sancho est un ancien secouriste en montagne dans les unités CRS des Hautes-Pyrénées. Également guide de haute montagne, il s’est illustré en tant qu’écrivain avec ses deux premiers ouvrages Bravo Papa et Ligne de crête. Il revient avec Ascendances, des histoires de secours en hélicoptère. Nous avons pu discuter avec lui de son dernier livre et de sa vision du secourisme en France.

Êtes-vous toujours secouriste ?

J’ai arrêté les secours en montagne en 2017. Depuis, j’ai travaillé comme guide, sur du voyage lointain, mais le covid a bien stoppé les choses… et les envies. Je fais des conférences sur l’esprit de cordée et la force du collectif, et deux axes de réflexion : l’accidentologie et le risque au travail.

Et puis j’ai écrit mon premier livre, qui est un peu ma vie mon oeuvre. Je m’étais promis de l’écrire et c’était le seul que je pensais écrire, parce que j’ai vécu trente ans de folie dans un métier qui est bien plus qu’un métier. C’était l’occasion de rendre hommage à tous mes collègues. J’ai perdu six camarades en trente ans… Depuis la création du secours en montagne d’État en France, en 1958, il y a eu 60 décès de secouristes. On est donc spécialisés dans l’accidentologie, et on tente de se rapprocher du risque zéro, même s’il n’existe pas.

Pourquoi avoir choisi le métier de secouriste ? 

J’ai fait ma première expédition à 14 ans, et j’ai découvert le monde de la haute montagne et l’esprit