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L’escalade selon Jules Marchaland, 23 ans : « J’ai grimpé dehors toute ma vie »

Jules Marchaland ©Jocelyn Chavy

Rendez-vous donné au Street Wall, sanctuaire des grimpeurs grenoblois de haut niveau. Jules Marchaland, 23 ans, y passe une bonne partie de son temps. Originaire de Saint-Jeannet dans les Alpes-Maritimes, il excelle aussi bien en falaise qu’en compétition. Plusieurs 9a+ et Coupes du monde à son actif, Jules reste passionné et « sur-motivé » par la grimpe.  Décotation, performance, réseaux sociaux, styles de grimpe et amour pour la pratique, Jules Marchaland se livre. 

Il nous explique d’emblée comment ils – avec ses copains-collègues du haut niveau – ont remonté le pan du Street Wall de Grenoble il y a quelques mois. « On a des grandes prises qui vont bien pour les compet’, on commence au milieu puis on en rajoute plein un peu partout, s’enthousiasme Jules Marchaland, grimpeur de 23 ans. Il faut toujours qu’il y ait plusieurs possibilités dans plusieurs niveaux. »

Originaire du pays niçois, Jules s’est installé dans la capitale des Alpes il y a tout juste six mois. Mais on le connaît pour ses réalisations dans le neuvième degré depuis un peu plus longtemps que ça. Notamment Punt X (9a+) à Déversé et Super Crackinette (9a+) à Saint-Léger en 2023 (et en 1min25 s’il vous plaît). Mais aussi Three degrees of separation (9a+), à Céüse en juin 2024, où il signe la quatrième répétition après Chris Sharma en 2007, Adam Ondra en 2015 et Lucien Martinez en 2019. 

En cette mi-novembre, entre deux entraînements en Équipe de France et des projets en