Il y a eu l’ombre du K2 en 2022, mais Benjamin VĂ©drines s’en est relevĂ© avec brio. Son annĂ©e sportive 2023 a Ă©tĂ© tout simplement exceptionnelle, entre raids Ă skis, ascensions fulgurantes dans les Alpes et une tentative poussĂ©e en style alpin dans le versant Rupal du Nanga Parbat, en juin avec David Goettler. Â
CĂ´tĂ© raids Ă skis, compter la traversĂ©e intĂ©grale du Queyras en solo en janvier, l’enchainement Pelvoux, DĂ´me des Écrins, Meije orientale en 14 heures en mars (toujours en solo), et enfin le record de la haute route Chamonix-Zermatt en 14h54 avec Samuel Equy, en avril.Â
Versant alpinisme, VĂ©drines annonçait la couleur dès janvier en ouvrant De l’Or en Barre aux Écrins, avec De Luze et Jean, avant de rĂ©ussir une exceptionnelle ascension de la Gousseault-Desmaison aux Jorasses, avec LĂ©o Billon, en 15 heures de Chamonix au sommet. Cette fulgurance que nous avons comme beaucoup cherchĂ© Ă comprendre s’est rĂ©pĂ©tĂ©e en juillet lorsque VĂ©drines gravit, de retour du Nanga Parbat, l’IntĂ©grale de Peuterey en solo en 6h51, ou en aoĂ»t l’aiguille Dibona par la voie Madier sud en 1h24 depuis la vallĂ©e.Â
Védrines a remis les crampons depuis, et réalisé une répétition à la journée du Prestige des Écrins en face nord du Pic sans Nom fin novembre dernier, avec Jean et De Luze. Et il s’entraine, à nouveau, ou toujours, car 2024 sera l’année de son retour au K2, avec l’objectif de le gravir à la journée, sans oxygène supplémentaire et avec un parapente dans le dos.