fbpx

Védrines / Billon : interview à chaud après la Gousseault-Desmaison expresse aux Grandes Jorasses

©Montaz-Rosset Studio

Après leur ascension hallucinante de rapidité de la Gousseault-Desmaison aux Grandes Jorasses (ED+, 1100m), Léo Billon et Benjamin Védrines n’ont même pas pris le temps de s’arrêter au refuge Boccalatte, côté italien, et ont à peine avalé une pizza à Courmayeur, histoire d’éviter l’hypoglycémie au volant de la voiture qui les ramenait à Chamonix mercredi, tard dans la soirée. Les deux amis de cordée auront vécu une journée à deux mille à l’heure sur laquelle ils reviennent ici pour la première fois.

Qui a eu l’idée de se lancer dans cette voie ?

Benjamin Védrines : Le choix de la voie c’était moi. Ça me trottait dans la tête depuis la fin de l’automne, mais contre toute attente l’approche à skis, c’était une idée de Léo ! On s’est donc retrouvés avec un projet hybride, avec l’ajout des idées de chacun !

Léo Billon : En bivouaquant en bas de la face, on était quasi certains du succès, alors que partir depuis le bas rendait le défi plus intéressant ! Ça fatigue, ça nous ralentit après, avec la fatigue… Et puis après l’expé d’un mois et demi en Patagonie avec le GMHM, je ne voulais pas trop redormir dehors (rires). Benj m’a proposé mi-janvier, mais je devais encore me retaper un peu. Attendre février c’était parfait avec l’anticyclone. Avec Benjamin on pense toujours à des projets ambitieux en se disant que là ça va être chaud, qu’on va finir tard. Et au bout du compte tout se passe presque trop