Depuis l’interdiction en 2023 de pénétrer dans 750 hectares de la Réserve naturelle nationale des Hauts de Chartreuse dont plusieurs sentiers balisés, suite à l’interdiction par son propriétaire, aucune avancée n’est pour l’instant tangible. La volonté du propriétaire de réserver son terrain au profit de chasses privées et commerciales est pourtant incompatible avec le réglement de la réserve. Un projet d’arrêté devrait limiter la chasse en officialisant son interdiction sur une partie minoritaire de celle-ci, tel que prévu et sans que cette interdiction ne soit élargie aux secteurs les plus fréquentés. En catimini, une consultation publique à ce sujet s’achève le …1er juin.
Les mois ont passé depuis la manifestation massive de l’automne pour le droit d’accès à la nature en Chartreuse, mais rien n’a bougé. Ou presque. La députée de la Vienne Lisa Belluco (EELV) a bien proposé d’amender la loi pour dépénaliser l’accès à la nature, conséquence de la loi sur l’engrillagement de février 2023 qui peut désormais sanctionner le randonneur des Hauts Plateaux. Fin mars, sa proposition de loi pour dépénaliser l’accès à la nature a été rejetée par une alliance entre le Rassemblement National, les Républicains et la majorité présidentielle.
Le fait est qu’en Chartreuse comme dans les Vosges, le ou les propriétaires ne veulent rien entendre. Pour autant, la situation à l’intérieur de la Réserve Naturelle des Hauts Plateaux est ubuesque : voilà un espace – désormais interdit aux randonneurs selon le propriétaire – où les chasses privées sont visiblement une source de profit,
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