La montagne hivernale se réinvente dans le massif du Haut Giffre avec l’ouverture en hiver du refuge de la Golèse. Accessible aux amateurs de randonnée à ski ou en raquettes, ce camp de base offre une porte d’entrée vers des paysages saisissants, des itinéraires alpins variés… et une cuisine chaleureuse. À la croisée des mystères du cirque de Bossetan et des panoramas ensoleillés, partons à l’aventure en altitude et toute l’année.
Les montagnes du Haut Giffre font dans le genre discret. Parfois mystérieuses, comme du côté du Fer à Cheval, du cirque des Fonts ou du vallon des Chambres. Au-delà vers le nord, elles s’arrondissent, s’humanisent, piquetées de chalets d’alpages. L’été, la randonnée alpine y est reine. L’hiver, à skis ou à raquettes, elles réservent des journées de ce bonheur d’altitude qui toujours nous mène là-haut.
Jusqu’à présent, le camp de base hivernal de ce joyeux terrain de jeux se tenait au refuge de Bossetan (ou Bostan), bien connu et niché dans le vallon du même nom, et qui sur sa rive gauche déplie une immense barrière qui joue dans le camp des montagnes de mystère. En rive droite, une pente plus hospitalière soutient la tête de Bossetan, à 2406 mètres, sise non loin de la frontière suisse.
Ce sommet a l’élégance de présenter des versants débonnaires, propices aux émois des amateurs de ski de rando. Mais qu’on ne s’y trompe pas, il sait réserver de la pente raide, des couloirs étroits, et, en été, des escalades de 400
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