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Vaut-il mieux bivouaquer ou dormir en refuge pour préserver l’environnement ?

Refuge du col de la Vanoise. ©Jocelyn Chavy

C’est une question que vous vous êtes certainement déjà posée en préparant votre prochaine aventure en montagne. Outre les questions liées au prix d’une nuit en refuge ou de l’équipement de bivouac, et la promiscuité ou non avec d’autres humains, une autre question se pose : pour l’environnement, quelle est l’option recommandée ? Enquête.

«Ah ! Enfin seul.» C’est certainement ce que vous avez du moins pensé très fort, une fois votre tente installée dans une zone où vous aurez vérifié préalablement que le bivouac est toléré. Dans le meilleur des cas, effectivement, vous serez seul. Mais la pratique du bivouac a explosé ces dernières années, et séduit de par son minimalisme et sa sensation de liberté. Ainsi il y a des chances pour que vos voisins de bivouac, en cette haute saison, ne se situent qu’à quelques dizaines de mètres, de l’autre côté de cette butte ou de ce magnifique lac de montagne.

L’impact du bivouac sur la faune et la flore

Si le bivouac reste une pratique synonyme de liberté et d’autonomie en pleine nature chère à tous les amoureux de la montagne, le problème réside dans le bivouac généralisé, selon Bastien Deleplanque, technicien forestier territorial à l’Office National des Forêts (ONF) dans les Bauges. « C’est une question de densité : une tente de temps en temps ce n’est pas très grave. Mais si l’on commence à multiplier les zones de tentes qui ont toujours un écrasement et un piétinement sur la végétation, potentiellement des déchets