Les ascenseurs valléens, ces moyens de transports dits plus écologiques, capables d’alléger l’impact carbone, d’éviter d’encombrer les routes, de faciliter la vie des touristes et des locaux fleurissent dans les massifs alpins, en particulier en Suisse et en Autriche. Quid de la France ? Entre le Funiflaine désormais enterré, le projet de Saint-Gervais et ceux déjà existants, l’ascenseur valléen est-il vraiment la solution que tout le monde attendait ? [article mis à jour le 04/06]
Le principe de l’ascenseur valléen semble faire l’unanimité parmi les aménageurs. Au salon Mountain Planet (le salon de l’aménagement en montagne, qui s’est tenu cette semaine à Grenoble), les visiteurs se pressent autour des cabines géantes des futurs ascenseurs valléens. Jugez plutôt : 24 places assises, de l’espace pour le confort, des sièges souvent en cuir, parfois blanc comme dans une voiture de sport. Et pour cause : l’une de ces énormes cabines a été dessinée par le célèbre cabinet de design Pininfarina (Ferrari, Maserati…). L’ascenseur valléen serait-il la panacée aux problèmes d’accès aux stations, en particulier dans le dernier kilomètre ?
En Haute-Savoie, le projet Funiflaine existe depuis une trentaine d’années ; l’idée, une cinquantaine. Ce projet titanesque – le plus gros de ce type en France – de transport public par câble a pour objectif d’offrir « une nouvelle vision d’accès à la montagne. Il répond à des ambitions environnementales,
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