Ils et elles sont géomorphologues, géographes, botanistes, glaciologues ou sociologues. Ils et elles mêlent savoirs scientifiques et récits sensibles dans un nouvel ouvrage autour de la controverse de l’aménagement d’un troisième tronçon du téléphérique localisé sur le glacier de la Girose, dans les Hautes-Alpes. Dans Glacier de la Girose, versant sensible (éditions Naturographe et codirigé par Mikaël Chambru, Xavier Bodin et Sébastien Ibanez), on traite de la complexité de ce qui se joue actuellement à La Grave. Le tout par différents prismes scientifiques – et sans oublier les émotions.
La poursuite des aménagements en haute montagne est par exemple (re)mise en question par le guide et géographe Yann Borgnet : « En lorgnant sur le modèle de gestion du téléphérique de l’Aiguille du midi, la Sata risque d’enfermer La Grave dans une politique touristique « attractionniste… » »
FAire « chier » avec des petites fleurs
Un autre chapitre s’attarde sur « l’invention » des glaciers de l’Oisans, par les yeux du géographe et géomorphologue Mélaine Le Roy. « Les premières descriptions de voyages dans la haute Romanche ne datent que de la décennie 1780, tandis que la première représentation iconographique de la Meije remonte à 1799. À cette date, le mont Blanc est déjà gravi depuis treize ans ! »
Les textes des dix-huit chercheurs compilés dans l’ouvrage ont pour but d’exprimer ce
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