Depuis la décision de candidater jusqu’à aujourd’hui, les porteurs du projet Jeux olympiques et paralympiques 2030 ont ignoré leurs obligations d’information et de consultation du public qui sont prévues par la charte de l’environnement et la convention d’Aarhus ratifiée par la France. La Commission nationale du débat public (CNDP) n’a pas été saisie du dossier, malgré les sollicitations de parlementaires et d’ONG. Face à cette opacité, le Collectif citoyen JOP 2030, a initié la saisine des Nations Unies et du Tribunal administratif de Lyon pour demander la suspension de l’exécution du contrat hôte olympique et de la décision publique d’organiser les Jeux d’hiver 2030.
Attaché à la transparence de la vie publique, le Collectif citoyen JOP2030, composé entre autres de juristes et d’avocats, se livre depuis dix-huit mois à une analyse minutieuse des enjeux juridiques et financiers des Jeux olympiques et paralympiques. Dénonçant la légalité du contrat hôte olympique, l’opacité et les risques environnementaux et financiers, il s’est d’abord fait remarquer pour avoir rallié Lausanne à vélo depuis le Grand Bornand en juillet 2024 afin de porter au CIO une demande de retrait de la candidature française jugée caduque, avant d’engager plusieurs actions en justice(1).
Notamment en novembre 2024, avec le dépôt d’un premier référé-liberté devant le tribunal administratif de Lyon pour suspendre la signature du contrat hôte olympique. L’avocate Maître Ogier expliquait : « Il y a un principe constitutionnel qui est le principe de participation du public (la convention d’Aarhus). » Référé-liberté rejeté
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