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« Le temps des JO, la France devient un paradis fiscal » : un groupe d’experts pointe les incohérences du budget de la candidature aux Jeux Olympiques d’hiver 2030

Un groupe d'opposants aux JO prépare des pancartes à Albertville. ©UL

Le Comité international olympique (CIO) vient d’annoncer l’attribution des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) d’Hiver 2030 à la France sous réserve de garanties financières. Justement : cinq jours auparavant, le 19 juillet, une délégation d’opposants composée d’un élu à la Région Auvergne Rhône-Alpes et de divers collectifs et associations, partaient à vélo du Grand-Bornand pour rallier Lausanne et déposer au siège du CIO une demande de retrait de la candidature française jugée caduque. Cette démarche rarissime émane d’un groupe d’experts indépendants composé de juristes et d’avocats qui pointe que le cadre légal n’est pas respecté. Son analyse financière du budget met également à mal le récit officiel de JO sobres, proposé par ses promoteurs.

A 6h45 du matin, ce vendredi 19 juillet, sur la place de la station-village du Grand-Bornand, la dizaine d’opposants aux JO venue des Hautes-Alpes et des Alpes du Nord pour cette « VELO NOJO » jusqu’à Lausanne a eu la surprise de trouver un comité d’accueil : la brigade de gendarmerie de Thônes comptait presque autant de gendarmes que d’opposants. C’est que l’État et les élus locaux sont fébriles dans le secteur en ce qui concerne les Jeux et la défense de l’environnement. M. le maire André Perrillat-Amédé s’était aussi levé de bonne heure ce matin-là. 

Le collectif au Grand Bornand, au matin de son départ à vélo pour le siège du CIO, à Lausanne (le Grand Bornand, 19 juillet 2024). ©SSD

La délégation d’opposants compte notamment le porte-parole du collectif No JO dans les Alpes