À l’Assemblée Nationale, ce 27 mars, se tenait l’examen de la proposition de la députée Lisa Belluco (EELV) visant à dépénaliser l’accès à la nature. Ce projet visait à modifier la loi du 2 février 2023 contre l’engrillagement qui a conduit à la fermeture de grands espaces naturels par leurs propriétaires privés comme une partie de la Chartreuse, les contrevenants, randonneurs et grimpeurs, risquant une amende pouvant atteindre 750 euros. Rien n’y a fait : les députés majoritaires de la commission des lois ont rejeté la proposition. Ils ont défendu la loi actuelle en opposant « promeneurs » et « chasseurs » en appelant à une « cohabitation respectueuse », une pantalonnade au regard des enjeux.
Rapporteur du projet, Lisa Belluco se doutait sûrement que cette première tentative serait difficile, mais pas à ce point : dépénaliser l’accès à la nature, qui depuis la loi du 2 février 2023
CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.