
En montagne.
Je sais précieuse cette liberté d’aller où beau me semble.
Je sais comme courage, pour des difficultés choisies, est un mot déplacé.
Je sais le froid supportable, jusqu’aux doigts hurlants s’il le faut, la chaleur de mon foyer est là, toute,proche.
Je sais pouvoir faire demi-tour si la peur ou la prudence me le réclament.
Je sais aimer marcher la nuit. Le serait-ce si c’était pour me cacher de la méfiance des Hommes ?
Je sais pouvoir rire de ma saleté d’une semaine, puanteur de passage.
Je sais pouvoir errer seul et sans solitude, l’épaisseur de mes amis à portée d’inquiétude.
Je sais goûter le dépouillement, conscient de mon aisance.
Je sais que d’autres dorment dehors s’en fichant bien des étoiles. Va leur parler de clochard céleste.
Je sais que mes larmes du sommet sont plus souvent de joie que de peine.
Je sais que
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