L’Ecole nationale de ski et d’alpinisme (ENSA) organisait ce mardi 14 septembre 2021 une conférence (à revoir ici) au titre aussi inspirant que prometteur, et sous forme d’une question : la liberté en montagne est-elle sans limites ? Vaste programme et vieux débat mêlant responsabilité, risque, fréquentation et libre-arbitre. La question est loin d’être tranchée à ce qu’on a pu voir et entendre dans la capitale mondiale de l’alpinisme, où le mont Blanc cristallise encore et toujours les points de vue et le sentiment de contrainte.
Sur la scène de l’amphithéâtre de la fameuse école de Chamonix, les intervenants aussi légitimes que représentatifs du milieu montagnard sont invités à présenter chacun leur tour leur point de vue sur le thème de la soirée.
C’est Claude Jacot qui ouvre la soirée. Adjoint sécurité et montagne à la mairie de Chamonix, il donne le son de cloche politique et rappelle la responsabilité du maire en cas d’accident, même si celui-ci ne peut pas prévoir « un graton qui casse, un pied qui zippe, un mousquetonnage à l’envers, un rappel non egalisé et sans nœud d’arrêt, un erreur d’itinéraire. Il a une obligation de moyens, pas de résultat. ». La judiciarisation de la société est évoquée. C’est une première limite, en creux, venant de ceux qui n’assumerait pas jusqu’au bout leur responsabilité dans un accident, en la cherchant du côté de l’Etat.
le secours est une marque de limite de la liberté.
Vianney Espinasse, PGHM74
Après lui, c’est un
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