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Gel et dégel skidroalcoolique 

La nouvelle est tombée : aucun pass sanitaire ne sera nécessaire pour la pratique du ski de rando cet hiver. D’un autre côté, la certitude de la tranquiité règne depuis longtemps chez les adeptes de la peau de phoque.

Mieux : toujours pas de forfait pour monter ou pour descendre. Le doute habite encore quelques rares adeptes du plat.

Plus incroyable : au sommet, les jauges restent pleines et les rassemblements sont illimités (dans la limite de l’espace disponible en-deçà des corniches).

©Ulysse Lefebvre

Comble de l’adaptation du skieur contemporain : la distanciation pourra tantôt être de moins d’un mètre pour discuter en montant, tantôt de plusieurs dizaines de mètres pour passer une pente incertaine à la descente. La sécurité là-haut demeure une responsabilité personnelle. Chacun est libre d’ouvrir son parapluie pour lui-même. Et de l’assumer. Ahhh.

L’utilisation de gel genépio-alcoolique est tout de même recommandée pour l’élimination du maximum de prise au sérieux. Toute ingestion d’une nouvelle dose du précieux antiseptique devra néanmoins être réservée aux skieurs pouvant justifier de leur rémission totale de la dernière gueule de bois. Rahhh.

le vert lavage à tous les étages
n’est plus nécessaire 

En cas de fou-rire provoqué par la chute de Mimile à l’arrière du peloton, le rire dans le coude n’est plus de rigueur. Adrets et ubacs seront ravis de se faire l’écho de votre bonne humeur. Votre veste imperméable garantie sans PFC ni FFP2 n’en sera que plus durable.

Enfin, une dernière info : le vert lavage à tous les étages (aussi appelé « green washing multi-levels ») n’est plus nécessaire ! Montagnes et pays exotiques sont à nouveau accessibles en avion, plus besoin de vanter (inutilement) les mérites écologiques du ski local. Ouf, notre bonne conscience commençait un peu à surchauffer !