Ce n’est un secret pour personne : le printemps bien arrosé a permis un enneigement excédentaire en haute montagne. Un cru exceptionnel pour le ski de pente raide : dans les Écrins, comme dans le massif du Mont-Blanc, des descentes à skis audacieuses ont été réalisées, des premières comme des répétitions rares. Dont plusieurs descentes exceptionnelles en face nord de l’Aiguille du Midi, et versant italien du mont Blanc. Une gavade, on vous dit.
Dès mi-mai, les skieurs de pente raide se sont lancés d’abord dans des itinéraires peu ou pas répétés, particulièrement dans les Écrins : le Gravelotte à la Meije par Boris Pivaudran et Charly Brochard le 19 mai, la face nord-est de l’Ailefroide et la face nord du Pic Sans Nom par Benjamin Védrines et Nicolas Jean, qui, entre autres, signent deux journées exceptionnelles : la voie des Plaques à skis en face nord-ouest de l’Ailefroide le 26 mai, et, le 5 juin, l’enchaînement de quatre descentes en versant nord de la Meije dont le mythique Z, skié peu avant par une cordée anonyme (le 27 mai).
L’un des deux « anonymes », répondant au pseudo de Daniel Fauxchefoin a également skié la voie Fourastier en face nord de la Pointe du Vallon des Étages le 3 juin, une descente très audacieuse. On note entre autres la répétition de la Bonatti au Pic Coolidge par Boris Pivaudran et deux compagnons. En Vanoise, Xavier Cailhol et Jeremy Prevost font la première à skis de la Boivin
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