Il y a la photo animalière et puis il y a la photo de Vincent Munier. Tout comme il y a la littérature de voyage et puis il y a Sylvain Tesson. Réunissez le photographe et l’écrivain en un même voyage au Tibet, sur les traces de la légendaire panthère des neiges et vous obtenez non pas un livre mais deux, consacrés à ce minéral-animal. Échange et extraits avec Vincent Munier.
1/ Où se trouve-t-on exactement dans cet ouvrage ?
On est dans la région du Kham, sur le haut plateau tibétain. C’est politiquement la Chine, depuis l’annexion du Tibet par la force en 1951… mais par respect pour mes amis tibétains, je préfère parler du Tibet. Les habitants du plateau sont encore majoritairement de culture et de langue tibétaines. J’ai aussi fait le choix d’avoir un guide / traducteur tibétain, ce qui m’a apporté pas mal de soucis avec la police chinoise.
2/ Etait-ce votre première rencontre avec la panthère des neiges ?
J’ai fait six voyages au Tibet depuis 2011, mais ma première rencontre avec la panthère date de 2016 (troisième voyage). En fait, c’est d’abord le yack sauvage qui m’a donné envie de découvrir le plateau… et toute sa faune endémique, adaptée aux conditions extrêmes de haute altitude : renards du Tibet, chats de Pallas, kiangs (ânes sauvages), antilopes et gazelles du Tibet. La panthère restait un rêve inaccessible. Je la savais présente, mais j’avais peu d’espoir de la voir, après avoir lu Le Léopard des neiges
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