Guides de haute montagne : pourquoi la prise de risque fait partie intégrante de leur métier

Le guide Benjamin Ribeyre en cordée sur l'arête Est du Râteau, Oisans. ©Jocelyn Chavy

La gestion des risques en haute montagne est au cœur du métier de guide. Entre expertise technique, pressions économiques et sociales et choix individuels, la prise de décisions sur le terrain reflète une complexité souvent sous-estimée. Cette réflexion, menée par Antoine Girard dans sa thèse, dévoile les mécanismes psychologiques qui influencent ces professionnels. Et montre que prendre et faire prendre des risques fait partie du quotidien des guides.

 

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tre guide de haute montagne « suppose d’avoir eu une carrière d’alpiniste amateur la plus large possible » d’après le Syndicat National des Guides de Montagne (SNGM) qui compte environ 1700 adhérents. Ce métier repose sur une formation de 4 à 5 ans dispensée par l’École Nationale de Ski et d’Alpinisme (ENSA), « composée de modules techniques, pédagogiques et non techniques » permettant à l’alpiniste amateur de devenir guide professionnel. Il pourra alors conduire et instruire des publics variés à