Dans la ville la plus haute du monde, La Rinconada (Pérou), à 5300 mètres d’altitude, l’équipe scientifique d’Expédition 5300 s’intéresse aux impacts de la très haute altitude sur les humains (notamment sur la composition de leur sang). Samuel Vergès, responsable de l’expédition, nous partage les résultats de leur dernière mission et présente la suivante, axée sur la santé des enfants à cette altitude.
La très haute altitude a un impact sur l’organisme humain. Nous l’avons vu avec les dysfonctionnements cérébraux qui peuvent mener à des hallucinations visuelles et auditives chez les alpinistes. Nombre de médecins et scientifiques se penchent sur ces impacts, comme le projet Expédition 5300 qui réalise depuis 2018 des missions dans la plus haute ville du monde, La Rinconada, au Pérou. 50 000 personnes y habitent en permanence, à 5 300 mètres d’altitude, autour d’une mine d’or.
« Jusqu’à récemment, on pensait qu’il était impossible pour l’être humain de vivre en permanence à cette altitude. C’est probablement la limite humaine en terme de tolérance au manque d’oxygène puisque les habitants disposent de moitié moins d’oxygène qu’à Grenoble ou au niveau de la mer », expliquait Samuel Vergès, responsable de l’expédition et médecin spécialiste de l’activité physique et de l’hypoxie au sein de l’INSERM.
Fin mai 2023, l’équipe rentrait d’une mission dans le laboratoire à ciel ouvert qu’est Puno (Pérou), situé à 3 800 mètres d’altitude. Retour avec Samuel Vergès sur les résultats d’études et les futures missions d’Expédition 5300.
La ville la
CET ARTICLE EST RESERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.
