fbpx

Comment réorienter le tourisme alpin, selon le chercheur Yann Borgnet

Dans la vallée de la Valpelline. ©Jocelyn Chavy

La neige est devenue incertaine et le tourisme en station fonctionne selon des rythmes et des modalités très variés. Quelles trajectoires sont empruntées par les acteurs politiques et alternatifs pour assurer la présence ou pallier l’absence de neige dans nos montagnes ? Le guide, chercheur et désormais docteur Yann Borgnet s’est penché sur les stratégies choisies dans le Queyras et en Valpelline. Dans sa thèse, il suggère des actions concrètes pour « réorienter le tourisme alpin », entre immunisation et improvisation, pour composer avec cette incertitude de la neige.

On l’avait déjà questionné, en 2021, sur le futur du métier de guide de haute montagne. Cette fois-ci, on a demandé au guide de haute-montagne, professeur à l’École nationale de ski et d’alpinisme (ENSA), professeur agrégé d’EPS et docteur en géographie Yann Borgnet de nous présenter sa thèse. Le photographe à ses heures perdues a achevé vendredi 24 mai 2024 sept années de travail « intermittent, scandé par les saisons de guide et par d’autres événements heureux », annonçait-il sur ses réseaux sociaux.

Son sujet ? Si simple et pourtant si complexe : « Réorienter le tourisme alpin ? » accompagné d’une précision qui a son importance : « Improviser ou s’immuniser pour composer avec la neige incertaine. Hautes vallées alpines et guides de haute montagne. » Mais laissons-le nous expliquer.

Entretien avec D. Pieiller, président de Natura Valp et propriétaire de l’Alpe Rebelle à Bionaz. ©Iris Dumas

« Ce qui m’intéressait vraiment, c’était la question de la