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Petite histoire et grandes gueules du dry tooling

Stéphanie Maureau dans Super Sat, M10+ (l'Usine)

Le dry tooling ne date pas d’hier. Les coincements de lame en fissure et autres grattonnages de crampons sont le lot quotidien des ascensions mixtes en montagne. Il y a même longtemps maintenant que les dragonnes ont disparu et les sites de dry dédiés, équipés et aseptisés permettent à de plus en plus de pratiquants de travailler des mouvements extrêmes en toute sécurité. Mais ses adeptes ne sont pas des gymnastes à gros bras qui tournent en rond en vallée. Ce sont souvent des alpinistes à la recherche d’entraînement mais aussi de plaisir, avec, toujours, des courses en montagne dans la ligne de mire. Petite histoire des piolets sur le rocher.

Blocage de bras sur micro-prise, cinq ou six millimètres de lame en appui avant mouvement dynamique, presque jeté sur prise inversée, gainage maximum dans le devers. Raté. Vol et chute d’un piolet à l’arrière du peloton. Rien que du banal sur un site de dry tooling, plutôt effrayant en montagne. Ici bas, chacun peut forcer les mouvements tant dans leur difficulté technique que physique. « En dry, tu serres toujours les bonnes poignées que sont tes piolets, un bac dans chaque main. Ca permet de pousser à bout la fatigue physique. » explique Yann Gerome, guide de haute montagne et secouriste au Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM). Le 14 novembre prochain, aura lieu le Diots & Dry contest, au site de Hell Cave, à Aussois. Là-bas, l’association Dry Tooling Style (DTS) réunira les amateurs de