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L’occas’, nouveau business de l’outdoor

Le marché de l’équipement outdoor s’ouvre depuis moins d’un an à de nouveaux modes de consommation. Seconde-main, entretien, location : il est désormais possible de s’équiper durablement et à moindre coût.

D’après l’ADEME, agence de la transition écologique, « l’achat neuf est passé de mode ». Le marché de la seconde main explose en effet en France : la seule plateforme Le Bon Coin comptabilise 300 000 échanges par jour et le chiffre d’affaires annuel du secteur est estimé à 8 milliards d’euros. La tendance va crescendo depuis les années 1990 et « l’explosion d’Internet qui a démocratisé la possibilité pour les gens de se trouver », observe Dominique Roux, professeure de marketing à l’Université de Reims Champagne-Ardenne spécialiste des formes de consommation collaboratives et des circuits d’échanges C2C (1).

Longtemps, l’équipement outdoor a échappé au tourbillon. Pour s’équiper d’occasion, il fallait traîner au Trocathlon du coin (une brocante du sport organisée par l’enseigne Decathlon) ou intégrer une multitude de groupes Facebook pour éplucher les petites annonces de matériel de montagne. Mais depuis un an, les équipementiers ont pris le train en route et les modes de consommation des pratiquants d’activité de pleine nature évoluent en même temps que le secteur. Seconde-main, location, réparation… Les marques proposent désormais une multitude de services pour répondre aux exigences écologiques et économiques de leurs clients.

Les plateformes existantes
sont inadaptées aux produits de sport

©Ulysse Lefebvre

Consommer autrement

Inspirés par le succès de Vinted, l’application (et site) de