Le splitboard a ouvert les montagnes aux snowboardeurs. Dans un premier épisode en début d’année, nous vous avons raconté les bienfaits du splitboard avec Pierre Tardivel, ce snowboard « divisé » (en deux ou quatre) qui devient skis pour la montée et redevient snowboard pour la descente. Dans ce volet, attachons-nous à son histoire, soit trois décennies d’évolution avant sa démocratisation grâce à du matériel de plus en plus abouti.
Cela fait plus de 45 ans que les snowboardeurs vont chercher des champs de poudreuse. C’est l’essence même du snowboard. Dans Apocalypse Snow, tourné aux Arcs en 1983-84, notre génie de la glisse Régis Rolland n’évoluait que sur des terrains vierges. Des terrains qu’il atteignait en hélico s’ils n’étaient pas accessibles avec les remontées mécaniques !
Pour le commun des riders, si on voulait évoluer en dehors des domaines skiables, c’était board sur le dos ; à pieds, avec des raquettes à neige (bonjour les raquettes d’alors, affreuses dans les dévers, la narratrice se souvient avoir mis 7h pour monter à la Tournette au début des années 90 !), ou des petits skis d’approche.
Puis naquit le splitboard : littéralement planche divisée, le splitboard permet de remonter la pente en skis et de la descendre en snowboard. La planche se coupe en deux (ou en 4) et se transforme en skis sur lesquels on collera les peaux de phoque pour remonter la pente,
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