Historien et randonneur, Antoine de Baecque a marché pendant vingt-huit jours en Vercors. « Ma forteresse » raconte cette immersion dans ce massif refuge. Une marche qui tient autant du pèlerinage que du plan-séquence, à travers lequel nous voyageons à travers le temps, pendant les années noires de la Résistance. Autobiographie discrète, « Ma forteresse » égrène l’histoire du Vercors et donne plein de raisons d’y marcher, encore.
Pérégrinations. Ou plutôt circumambulations. Antoine de Baecque ne fait ni un tour, ni une traversée du Vercors. Non, il fait des boucles, ou des cercles pour faire le tour de telle ou telle partie du Vercors, et comme le pèlerin, qu’il vente ou qu’il pleuve, il marche à travers les plateaux, les clues et les forêts du Vercors. Oui, c’est un pèlerinage en Vercors, délimité par « le cercle inexorable de ses falaises », expression qu’il emprunte à Raoul Blanchard. Ce
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