Une fois n’est pas coutume, les mécanismes de la peur sont parfois relativement simples à appréhender. Aussi simples qu’une addition ? Disons un rapport de grandeur.
La montagne abonde en dangers réels ou fantasmés : verticalité combinée à gravité, crevasses, avalanches, etc. Il n’existe pas un seul montagnard, sans même parler de grimpeur ou d’alpiniste, qui n’ait connu des moments de peur. Si Mallory se contentait d’un laconique « parce qu’elle est là » pour expliquer pourquoi il voulait conquérir l’Everest, les raisons pour lesquelles nous choisissons « d’y aller », quitte à nous tordre les tripes de frousse, restent incompréhensibles pour la plupart. François Damilano m’a ouvert les yeux, voilà quelques années, en me disant : « Tu y vas quand la somme de tes motivations est supérieure à la somme de tes peurs… »
Eureka ! Tout n’est qu’une simple affaire de mécanique, de vecteurs qui s’opposent
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