Il se fait plus discret mais pas moins amoureux de la haute montagne et de ses pentes suspendues. Après une ouverture de bal dans les Écrins en janvier, Paul Bonhomme a emmené ses skis sur une belle montagne des Aiguilles Rouges en ce début février : la première répétition de l’Aigle Blanc, en face Est des Cornes de Loriaz, à Vallorcine. Une variante sur une ligne – Petit Chat – ouverte en 2016 par Nicolas Brunel, Christophe Jacquemoud, Jean-Sé Knoertzer et le regretté Titi Gentet. Interview.
Comment se déroule ton hiver ?
Paul Bonhomme : J’ai fait un beau début de saison, avec pas mal de boulot comme guide ! C’est l’art d’aligner les planètes, pour que la vie familiale, les projets personnels s’accordent. Mes jours perso, en pente raide, ce sont mes jours de repos. Je travaille aussi plus en étoile avec mes clients qu’en raid, l’idée étant de leur faire skier la meilleure neige possible. Par exemple il y a quelques jours j’étais au habert d’Aiguebelle avec mes clients, en Belledonne, et nous avons réussi à faire plusieurs courses en bonne neige poudreuse alors que tout semblait tracé autour du refuge. L’idée est de trouver le meilleur ski dans un endroit donné.
Et maintenant tu guides en pente raide ?
Paul Bonhomme : Oui, je travaille plus comme guide en pente raide qu’avant. J’ai mis du temps à trouver ma plus-value en tant que guide, le but n’est pas de faire descendre les gens avec une corde pour
CET ARTICLE EST RESERVÉ AUX ABONNÉS Connectez-vous ou abonnez-vous pour avoir accès à tous nos articles.
