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Economie de montagne : sortir du « tout-tourisme »

Les enjeux de la présidentielle 2022

La montagne n’est pas un thème de campagne pour les différents candidats à l’élection présidentielle, c’est un fait. Pourtant, son économie a mobilisé les plus hautes autorités de l’Etat ces derniers mois. Et pour cause : la crise sanitaire a justifié la fermeture des remontées mécaniques pendant la saison 2020-2021. Autrement dit : le fleuron de l’économie montagnarde, le tourisme hivernal, était à l’arrêt. Les mesures compensatoires ont été importantes, le « quoi qu’il en coûte » du président Macron a fonctionné à plein. En cette veille d’élections, quelles peuvent être les attentes du milieu du tourisme ? L’économie de la montagne pourrait-elle s’appuyer sur d’autres atouts majeurs pour conserver sa vitalité ?

Souvenez-vous : janvier 2021. Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat chargé du tourisme, confirme l’improbable rumeur qui court depuis le 24 novembre 2020 : les remontées mécaniques resteront fermées durant l’hiver 2021.
Peu après, plus de 5,5 milliards d’euros sont versés aux professionnels de la montagne, exploitants des remontées mécaniques, commerçants ou moniteurs de ski.
Neuf mois et un bon été plus tard, septembre 2021: les participants au congrès des Domaines skiables de France, à Chambéry, ont le sourire aux lèvres. Le secrétaire d’Etat Lemoyne assure qu’il y aura du ski en hiver. Et c’est tout un secteur qui redémarre. Comme avant ?

Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat chargé du tourisme, et Alexandre Maulin, président de DSF, lors du congrès de Chambéry, septembre 2021. ©Ulysse Lefebvre

Ski en station : sans rancune ? 

« L’Etat a assumé sa décision.