fbpx

Déconfinement en montagne : ce que l’on peut faire (et ce qui reste flou)

Ce lundi 11 mai 2020 sonnera comme la reprise des activités de pleine nature pour tous les amoureux de montagne, et ce au-delà du périmètre d’un kilomètre imposé par l’Etat depuis le début du confinement. Si un plan de déconfinement national cadre à grands traits le retour aux activités de plein air, les dispostions départementales doivent pouvoir affiner ce qui est autorisé ou non, en lien étroit avec les particularités de territoires concernés. Mais certains flous demeurent. 

Au-delà des multiples recommandations énoncées par les clubs, les fédérations, les associations, les PGHM ou même par le Conseil National de la montagne, qui n’ont pas valeur de loi mais uniquement de préconisation, il s’agit, enfin, de se pencher sur ce qui est explicitement autorisé ou non.
Tous les départements alpins et pyrénéens sont classés vert, ce qui implique un plan de déconfinement plus souple qu’en zone rouge. Or, les préfets des départements montagnards, des Alpes aux Pyrénées, n’ont pas tous été très précis dans ce qui, dès demain, sera autorisé ou pas. En Isère, le plus peuplé des départements alpins, aucune précision locale n’était diffusée à l’heure où nous publions cet article, dimanche 10 mai à 19h…

Par défaut, les préfectures publient sur leur site Internet le plan de déconfinement national et son chapitre qui concerne la reprise des sports de plein air, des Hautes-Alpes aux Alpes-Maritimes en passant par l’Ariège ou les Hautes-Pyrénées. Ce plan national préconise le respect des mesures de distanciation et les gestes barrières auxquels nous sommes